La peinture de Johann RIVAT forme un état ambivalent du monde. Un monde parfois en proie à la rupture, animé de soubressauts rageurs, de tempêtes de révoltes prométhéennes. Mais Johann RIVAT est un formidable coloriste et cet état inquiet du monde n’empêche pas la survenance d’une beauté qui pourrait tout guérir.
Ainsi de notre Palmier en plein cœur d’un ouragan dont il est permis de penser qu’il fait référence au roseau de Pascal :
“L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien” Pascal
Et notre palmier dans la tempête du déréglement climatique ? Un palmier pensant ou pansant ?
Pour aller plus loin
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