« Chez Pierre Bendine-Boucar, tout est affaire de couleurs, les couleurs franches, celles de l’enfance qu’il s’agit, dans un monde réel souvent très ombrageux, de préserver en soi comme on cultive l’enthousiasme, la fraîcheur des sensations retrouvées et même une certaine simplicité » Bertrand Teulon Nouailles.
Pierre Bendine-Boucar travaille donc un médium que l’on appelle peinture. Mais à observer d’un peu plus près sa production, on constate qu’il ne s’agit pas de la répétition d’un motif, même si l’artiste travaille souvent par séries et thèmes récurents. On assiste au contraire à un agencement des couleurs par configuration d’espacement. En d’autres termes, ce qui compte est moins ce que l’on voit que les marges qui ont participé à la mise en espace de la représentation. Un art du découpage qui est aussi celui d’un dépliage des limites qui ne cessent de produire un recommencement. Recommencer pour atteindre la limite où se jouxtent les zones colorées.
Pour aller plus loin : www.aicafrance.org/pierre-bendine-boucar/