En choisissant il y a quelques années de dessiner, Mélanie Berger a fait un pari : trouver, par une pratique obstinée, un sens dans l’entrelacs des lignes. Une ligne, un élément répété, retiré, réitéré, qui se lie aux autres par la succession des gestes. Du tracé au gommé, des mondes se créent, se délitent, se reconstruisent. Des pluriels deviennent un, des unités se croisent et inventent des possibilités d’être au monde.
Mélanie Berger est en recherche d’une image fulgurante et profonde, qui tisse un lien entre la surface – l’arrière plan – et le premier plan de l’instant, fugitif et ténu. Sa pratique tient de l’alchimie, elle mélange les pigments et les huiles, épuise la porosité du papier et créer des œuvres telle que « Sologne » dont on pourrait croire que toute la fôrêt y est condensée.
Pour aller plus loin : www.melanieberger.net